OUI à une eau 100 % publique et moins chère à Saint-Denis !

Notre territoire à une occasion historique : Quitter le Syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF) pour écarter VEOLIA de la gestion de notre eau. Et s'engager résolument vers la création d'une régie publique en charge de celle-ci.

Philippe Caro.

Samedi aura lieu une réunion publique (*) à la Bourse du travail de Saint-Denis autour des enjeux de la remunicipalisation de l'eau.

J'y aurait volontiers participé si je n'étais pas pris par d'autres engagements. Car je partage le point de vue des citoyen-ne-s qui ont décidé de s'en mêler et s'emparer de cette question. Et réclament que sur notre territoire VEOLIA soit écartée de la gestion de l'eau. Pour que celle-ci qu'elle redevienne publique.

Je voterai en ce sens au conseil municipal.

Sur Plaine Commune depuis 1923, la gestion de l'eau est en effet confiée à VEOLIA. Une gestion émaillée de scandales divers : coupures d'eaux illégales, sur-tarifications, soupçons de corruption, accompagnement de la France-Afrique sur ce continent…

En 2017, avec la création de la Métropole du Grand Paris, Plaine Commune et Saint Denis ont une opportunité juridique exceptionnelle de faire un pas pour sortir de la mainmise de VEOLIA sur la gestion de notre eau. Il faut pour cela que notre territoire ne renouvelle pas son adhésion au SEDIF (Syndicat des eaux d'Ile-de-France) qui délègue la gestion de l'eau à VEOLIA.

L'eau n'est pas une marchandise. Mais un bien commun indispensable à la vie. Et il est anormal d'en déléguer la gestion à une entreprise multinationale préoccupée par ses profits et la rémunération de ses actionnaires bien plus que par le besoin de toutes et tous d'accéder à l'eau potable. Cela doit cesser.

Notre territoire à une occasion historique : Quitter le Syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF) pour écarter VEOLIA de la gestion de notre eau. Et s'engager résolument vers la création d'une régie publique en charge de celle-ci. Nous ne sommes pas les premiers : d'autres communes ou collectivités l'ont fait. Et sont parvenues à diminuer les coûts aux usagers.

(*). Samedi 14 octobre, 14h30 à la Bourse du travail.

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Téléchargez le tract du collectif de citoyen-ne-s.

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