À toutes les amies et tous les amis qui le commencent aujourd'hui, je souhaite un bon Ramadan.
J'ai cette année une pensée spéciale et fraternelle pour celles et ceux vont profiter de ce mois pour faire preuve de générosité et de solidarité à l’égard des plus démunis. Des exilés en particuliers, qui fuient les guerres en espérant trouver refuge dans le "pays des Droits de l'Homme"… Et y subissent des conditions de survie indignes d'eux et de notre pays, dans des endroits de Paris ou de Saint-Denis de plus en plus improbables et dangereux.
Je salue en particulier dans notre ville tous les bénévoles de la Table du Ramadan, qui avec le Secours Islamique vont offrir tous les soirs à la Porte de Paris (Près de la station de métro de la ligne 13), des repas à des milliers de personnes.
J'ai aussi une pensée particulièrement affectueuse pour toutes les personnes qui iront aider les réfugés en ce mois, à la Plaine et aux Portes du nord parisien ou au cœur de Paris. Car les élus de la capitale ont indiqué il y a quelques jours vouloir interdire les distributions humanitaires des citoyen-ne-s et des associations qu'ils n'auraient pas autorisé au préalable. Ouvrant ainsi la porte à leurs polices pour chasser les citoyens qui assument le devoir humanitaire à leur place.
Je sais —pour en connaître pas mal— que des centaines de croyants ne renonceront pas pour autant à aller à la rencontre du désespoir qui règne dans notre nord parisien. Je sais aussi que malgré les menaces qui pèsent, des milliers de citoyens qui ne sont pas croyants seront là aussi.