La mort des femmes sous les coups des hommes est un drame humain terrible. Et ça me rend triste. Mais ce n'est pas une fatalité. Et ça me met en colère.

À la lecture de la presse qui parle ce matin de la jeune femme de 20 ans tuée par son conjoint dans ma ville, Saint-Denis, j'ai longuement hésité en la tristesse et la colère.
La tristesse en pensant à cette jeune vie plein de promesses (dont celle d'une autre vie qu'elle portait) irrémédiablement gâchée, perdue.

La colère envers ce connard qui a tué. Mais la colère aussi envers ces pouvoirs publics qui sont toujours si lents à mettre en place les politiques publiques et les dispositifs indispensables pour sauver des vies : Des policiers en nombre suffisant et bien formés sur les violences faites au femmes dans tous les commissariats ; une Justice capable d'agir vite, bien et fort pour prévenir et protéger les victimes ; des lieux (foyers, logements, etc.) en nombre suffisant et facilement accessibles pour protéger les victimes avant que le pire arrive…
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Saint-Denis : enceinte de trois mois, une jeune femme de 20 ans tuée par son conjoint
C'est le 71e féminicide depuis le début de l'année en France. avec France Bleu Paris franceinfo Radio France Une femme de 20 ans, enceinte de trois mois, a été tuée par son conjoint à Saint-...