La catastrophe sanitaire de l'avenue Wilson totalement oubliée dans le Contrat local de santé de Saint-Denis

Le Contrat local de santé (CLS) 2019 à 2022 était en débat lors du conseil municipal du 3 octobre. Alors qu'il vise à coordonner les efforts pour agir sur les problématiques particulières auxquelles est confronté notre territoire, la situation des exilés réfugiés sur l'avenue du Président-Wilson à Saint-Denis est totalement ignorée. RIEN n’est prévu pour prendre en compte la catastrophe sanitaire en cours depuis plusieurs années sur l’avenue.

Macron et son gouvernement n'auront même pas eu à refuser leur aide pour agir : le maire Laurent Russier, l'adjointe au maire déléguée à la Santé Élisabeth Belin et leur majorité municipale ne leur ont RIEN demandé ! Alors que ce CLS établit un partenariat entre la Ville de Saint-Denis et la Préfecture du 93 (Ainsi que l’Agence régionale de santé, l’hôpital Delafontaine, la CPAM et le Conseil départemental 93)…

À survivre ainsi dans des conditions indignes, dans des endroits improbables, sous les intempéries et au milieu des rats, la santé mentale et physique de nombreuses personnes se dégrade. Des personnes meurent. Et cette catastrophe sanitaire dans la catastrophe humanitaire va continuer sous nos yeux. Puisque les autorités qui pouvaient agir ont décidé de ne pas le faire.