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La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
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La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
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La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
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La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle
La police a dispersé les migrants qui dormaient sous le pont de la Porte des Poissonniers, devant le Centre humanitaire de la Porte de la Chapelle

Hier j'ai été alerté vers 19h30 par un message qui disait que la police avait encerclé les migrants de la Porte de la Chapelle devant le "Centre humanitaire" et sous le pont en travaux de la Porte des Poissonniers (le Pont où j'étais allé le 30 décembre dernier au soir). Je m'y suis donc rendu pour voir ce qui se passait.

Arrivé un peu avant 20h, j'ai en effet vu un important déploiement des forces de police. À un moment j'ai compté une quinzaine de cars. Il y en avait probablement plus...

Quand je suis arrivé, tous les migrants avaient été chassés de dessous le pont de la Porte des Poissonniers et du terre plein où il y a le feu rouge devant le centre (Où certains se réfugient car il y a une bouche de chaleur).

D'après les témoignages de bénévoles associatifs présents et d'un migrant avec qui j'avais déjà discuté lors du petit-déjeûner aux migrants du 1er janvier organisé par le collectif Solidarité migrants Wilson et qui dormait sous le pont, si les forces de l'ordre ont bien sorti les "gazeuses", ils ne les ont pas utilisées.

Je ne constate pas d'agressivité des forces de l'ordre sur place. En fait, c'est plutôt le dispositif en lui-même qui est agressif : un important déploiement de forces pour disperser les migrants qui avaient trouvé refuge sous le pont en ne leurs laissant prendre qu'une couverture dans le meilleur des cas. Tous le reste étant perdu pour eux.

Les migrants ainsi dispersés, je les ai retrouvé par petites grappes, en errance tout autour de la Porte de la Chapelle. Le "Centre humanitaire" ne les accueillant pas.

J'en ai vu en particulier pas mal de sur le terre-plein central du boulevard des Maréchaux de l'autre côté de Porte de la Chapelle par rapport à la Porte des Poissonniers.

J'en ai aussi vu en arrivant de la Plaine, autour d'une camionnette d'Utopia 56 sous l'échangeur entre l'A1 et le Périph Nord juste avant d'arriver à la Porte de la Chapelle, à l'entrée —ça ne s'invente pas !— du "Centre de valorisation et d'apport et des encombrants".

J'en ai aussi et surtout vu beaucoup devant le "Centre humanitaire", entre les barrières installés dans la file d'attente pour rentrer dans ce centre... Demain matin !

Et le plus grand scandale est peut-être là : la communication du gouvernement, du ministère de l'Intérieur, de la mairie de Paris et de la Région nous disaient avoir globalement réglé le problème des migrants, en particulier grâce à leur "Centre humanitaire" de la Porte de la Chapelle. Mais hier soir, ils étaient largement plus à se préparer à passer toute la nuit pour y entrer demain matin que les 50 places disponibles ! La majeure partie de ceux qui vont passer la nuit là n'y rentreront pas demain...

Hier soir quand je suis parti de la Porte de la Chapelle, le petit thermomètre que j'avais avec moi indiquait 2°.
Tag(s) : #Saint-Denis, #Solidarité, #Plaine-Saint-Denis, #2017OnPréfèreOuvert, #Débats, #Elus, #International, #Associations, #Droits, #Police, #Le Roux, #Paris, #Hidalgo
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