Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.
/image%2F0993728%2F20140726%2Fob_36f21e_fhtv.jpeg)
Dans la vie professionnelle, je suis un "communicant", depuis 25 ans. Avec quelques repères, donc... Et ce que je vois du côté de l'Elysée ces derniers jours a un sens particulier.
Que faire quand vous êtes Président de la République, que votre cote de popularité est au plus bas et persiste à descendre ?
Que faire pour que se voit moins votre obstination à soutenir activement des criminels de guerre en plein ouvrage contre des enfants, des femmes des civils ? Que faire pour voiler le dangereux précédent pour notre démocratie que sont les interdictions faites aux pacifistes de faire entendre leur voix ?
Qu'inventer quand au cœur de l'été, les chiffres du chômage qui tombent sont catastrophiques et sanctionnent la politique d'injustices sociales que vous menez depuis 2 ans ?
Réponse des communicants : se saisir d'un évènement d'actualité, dramatique mais sur lequel tout le monde sera d'accord, et en faire des tonnes !
Entendons-nous bien : que la Nation, par la voix de son chef d'Etat apporte son soutien aux victimes et à leurs familles, rien de plus normal.
Mais que ce chef d'Etat soit l'unique voix qu'on entende, jour après jour, sur tout et pour tout, ; que l'on veuille nous faire croire que pour un crash aérien tout se règle à l'Elysée, ça n'a plus le même sens. Où est le premier ministre ? Où est son gouvernement ? Où sont les équipes techniques civiles qui interviennent usuellement sur ce type d'accident ?
L'hommage rendu aux victimes au plus haut niveau de l'Etat, c'est légitime, opportun... Mais plus ça dure, plus ça se prolonge, plus ça devient autre chose : indécent.