Du côté nourriture, les dons (associatifs) de vendredi soir et les collectes de ce samedi (en particulier celle des associations devant le Carrefour du centre-ville), ont permis d'assurer l'essentiel pour ce week-end et le début de semaine.
Il semble qu'il soit toujours utile de compléter avec des duvets, couvertures, sacs de couchages, des affaires de toilette...
Il y a encore mieux que ma liste un peu générale pour savoir ce dont ils ont besoin : Vous pouvez si vous le souhaitez passer directement les voir, savoir de quoi ils ont besoin, et leur apporter votre aide ce dimanche à l'église où ils sont encore.
Samedi après-midi, les associations de soutien se sont retrouvées avec eux pour étudier les suites à donner à la situation. Ne pouvant pas m'y rendre, je n'ai pas d'information sur les suites pour le moment. Mais si vous passez les voir ce dimanche vous pourrez leur demander directement...
Je relaie aussi ici le communiqué des habitants expulsés du 168 avenue du président Wilson depuis le 25 août 2016 et expulsés de la rue ce vendredi 16 décembre 2016 :
« Indignés, nous nous élevons contre les situations que nous fait subir la préfecture et contre les propos mensongers de Monsieur le Préfet qui n’a pas respecté nos droits élémentaires :
- Nous avons été expulsés fin août sans que les procédures soient respectées : pas d’enquête sociale préalable, des femmes, des enfants, des personnes vulnérables, mis à la rue sans aucun accompagnement.
- Nos affaires personnelles et nos papiers murés, sans que nous ayons les moyens de les récupérer. Sans compter qu’un incendie, survenu après notre expulsion, a détruit une grande partie de nos biens.
- Non content de démanteler notre campement refuge, le préfet interpellé sur notre situation a affirmé effrontément que 40 familles auraient été accueillies par le 115. C’est totalement faux ! Nous sommes toutes et tous à la rue à la merci des dangers du froid, des arrestations…
- Nous nous sommes présentés vendredi soir au gymnase Mandela réquisitionné par la préfecture pour les réfugiés où il y a de la place. La préfecture nous en a refusé l'accès, nous refusant tout hébergement! C'est dans une salle paroissiale que nous avons finalement passé la nuit.
Nous exigeons une mise à l’abri immédiate !
Il n’est pas vrai que nous n’avons aucun droit. La France garantit le droit à l’hébergement pour tous.
Vendredi 16 décembre 2016 »
Agir contre la lamentable expulsion du 168 avenue du Président-Wilson - Philippe Caro
Depuis le 25 août, les familles expulsées du 168 de l'avenue du Président-Wilson à la Plaine-Saint-Denis campent sur le terre-plein en face de l'immeuble dont elles ont été chassées. En tout...